Mon parcours est atypique et ne suit pas le cursus habituel d’un psychothérapeute. C’est comme moine bénédictin (2004-2021) que j’ai découvert et pratiqué l’accompagnement de personnes en recherche d’un lieu de parole et d’écoute. Au fil des ans, j’ai pu constater que, souvent, elles ne venaient pas pour être instruites en religion, mais bien pour s’ouvrir, dans une parole libre et profonde, quelles que soient leurs croyances ou non : athée, agnostique, chrétienne, etc.
Ces temps de rencontres sont l’opportunité d’accueillir des femmes et des hommes, avec leur histoire et leur horizon, pour cheminer ensemble sur les questions qui sont les leurs. Aujourd’hui, ayant quitté le monastère, je poursuis ce service d’écoute, de discernement et de travail de la parole en mettant à profit mon expérience monastique et psychanalytique.
Au monastère, le moine prend le temps de cultiver le silence et l’écoute afin de mieux vivre la parole – si usuelle et pourtant si délicate. Délicate en ce sens qu’elle nous échappe à bien des égards, et qu’il n’est pas rare que, lorsque nous pensons la saisir, elle se dérobe. La règle de saint Benoît, pratiquée dans les monastères bénédictins, ne forme pas à proprement parler des thérapeutes. Et pourtant, ce long travail de l’écoute bienveillante et de la parole pesée semble tout à fait à propos dans ce service pour l’autre.
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